Le bien-être reste le parent pauvre de la stratégie RH dans plus de 50% de nos entreprises.

La mesure a été réalisée auprès d’un échantillon de 300 entreprises belges. Objectif : mesurer simultanément le niveau de maturité de nos organisations sur le plan RH comme sur celui de la prise en charge du bien-être. Première conclusion : le bien-être semble bel et bien être délaissé lorsqu’il s’agit de déterminer les priorités de l’entreprise. Second enseignement: le niveau de maturité de la gestion du volet humain reste lié à la taille de l’organisation.

La grande majorité des entreprises belges sont matures sur le plan des RH, 
tandis que le Bien-être reste en retrait. Il ressort d’une étude menée par Attentia auprès des managers RH et conseillers en prévention de 300 entreprises belges différentes que, dans 57 % des entreprises, il y a encore du chemin à faire en matière de Bien-être. Elles s’en sortent nettement mieux au niveau des RH, et ce malgré un pourcentage de 27 % d’entreprises qui ne s’estiment pas matures sur ce plan. Comme on pouvait s’y attendre, il s’agit généralement d’entreprises de plus petite taille, même si de nombreuses grandes entreprises peuvent encore s’améliorer.

Attentia a organisé le ‘Test national RH et Bien-être’ afin de sensibiliser davantage les entreprises à l’importance d’une politique RH et Bien-être intégrée. Il ressort de cette étude, à laquelle plus de 300 professionnels des RH et du Bien-être issus de 300 entreprises belges différentes, que :

  • 43 % des entreprises sont matures en matière de RH et de Bien-être ;
  • 26 % ne sont matures dans aucun de ces domaines ;
  • 73 % des entreprises sont matures en matière des RH ;
  • 30 % d’entre elles sont uniquement matures en matière des RH ;
  • 43 % des entreprises sont matures en matière de Bien-être.

Les entreprises belges matures sur le plan du Bien-être (43 %) restent moins nombreuses que celles matures en matière des RH (73 %). « En Belgique, les entreprises sont légalement tenues d’établir un plan d’action annuel et un plan de prévention global. Toutefois, pour avoir un impact sur le bien-être de leurs collaborateurs et sur leurs résultats d’entreprise, elles devraient aller bien plus loin, en réalisant par exemple une analyse poussée des chiffres disponibles en matière de RH et de Bien-être (comme les accidents du travail, absences, etc.). Elles pourront en extraire énormément d’informations et adopter des mesures ciblées », explique Sylvia Stevens, Product Manager Well-being chez Attentia.

Tout n’est cependant pas rose en ce qui concerne les RH : il ressort de l’étude que 27 % des entreprises ne s’estiment pas matures sur ce plan. « Certaines entreprises ne réalisent pas encore que le talent et les collaborateurs sont des ressources essentielles pour atteindre leurs objectifs. Le minimum légal pour les RH se limite à une administration du personnel et du payroll correcte, et certaines entreprises ne vont pas plus loin », explique Guy Van Hauwermeiren, Director Consulting chez Attentia.

La difficulté de gérer l’humain dans les PME : une fatalité ?

Les petites entreprises sont souvent moins matures sur le plan des RH. Il semble également que la maturité au niveau du Bien-être augmente à proportion que l’entreprise se développe. « Les grandes entreprises commencent à réaliser que des investissements dans le capital humain portent leurs fruits. Bien souvent, ce n’est pas encore le cas pour les PME. En outre, leurs priorités sont différentes. Elles prévoient chaque année un budget spécifique consacré aux RH ainsi qu’à la prévention et à la protection. Bien souvent, ce n’est pas possible de prévoir un budget pour des initiatives supplémentaires. Dans les grandes organisations, la situation est différente : elles disposent de plusieurs unités de prévention qu’elles doivent utiliser et auront donc plus rapidement tendance à mettre en place des initiatives en matière de Bien-être« , explique Sylvia Stevens.

Il n’y a pratiquement aucune entreprise qui est mature sur le plan du Bien-être et pas en matière de RH, alors que l’inverse est toutefois vrai. C’est la preuve que les entreprises sont généralement d’abord matures au niveau des RH avant d’éventuellement investir dans le Bien-être. En outre, le département des RH fonctionne souvent indépendamment du département en charge du bien-être (ou de la prévention et de la protection), et c’est dommage. Car une collaboration facilite la collecte de données. Qui plus est, le fait de collaborer a également un effet mélioratif sur les analyses. Il devient ainsi possible de détecter, de manière plus précise et synoptique, les causes des éléments à améliorer et de définir collégialement un plan d’action pertinent. La politique de bien-être s’insère ainsi totalement dans la politique RH.

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