Caterpillar Gosselies : le processus de fermeture / restructuration est enclenché.

Le conseil d’entreprise extraordinaire convoqué ce matin à Gosselies suscitait une forte inquiétude. Celle-ci était légitime : l’usine d’assemblage de Caterpillar va fermer ses portes, a indiqué vendredi matin le président de la FTGB Hainaut Namur, Antonio Cocciolo. La société employe encore plus de 2.000 personnes. La concertation sociale s’annonce très compliquée…

Comme l’annonce la VRT, « quelques ouvriers de Caterpillar se sont emparés d’engins, des pelleteuses notamment, et bloquent le site.
Cette décision fait suite à la restructuration globale et au plan de réduction de coûts, annoncés il y a un an. Le constructeur d’engins et de matériel de chantier américain avait déjà dégraissé le site carolo au printemps 2014, lorsque 1.331 travailleurs avaient été licenciés. Dans la foulée de résultats trimestriels mitigés, le groupe avait annoncé fin juillet 2016 que face à « une conjoncture morose » il continuerait à réduire ses effectifs. Un conseil d’entreprise extraordinaire avait été convoqué ce vendredi au siège de Caterpillar à Gosselies (Charleroi). Une réunion identique est prévue dans d’autres sièges européens du groupe. »

Transfert vers la France

La rédaction de la VRT précise encore : « La direction du constructeur d’engins de génie civil a fait savoir qu’elle envisage de transférer les volumes réalisés sur son site de Gosselies vers Grenoble, en France, et vers d’autres sites dans le monde. Pour Caterpillar, cette annonce entraîne le début de la phase d’information et de consultation avec les partenaires sociaux, ce qui pourrait se traduire par un licenciement collectif. »

Première réaction politique : l’indignation bien entendu.

Paul Magnette, le ministre-président wallon et bourgmestre en titre de Charleroi, s’est dit atterré et scandalisé par l’annonce de la fermeture du site de Gosselies. La VRT rapporte qu’il recevra les organisations syndicales sous peu et convoquera la direction de Caterpillar dans la journée. Une réunion avec le Premier ministre Charles Michel et le ministre de l’Économie Kris Peeters est également envisagée à Namur, pour examiner l’urgence, les possibilités de reclassement, l’avenir du site, etc. « L’urgence, ce sont les personnes », a souligné M. Magnette (PS). Il se dit scandalisé par cette annonce de fermeture, alors que le site a toujours été « énormément soutenu par les pouvoirs publics », notamment après la dernière restructuration. Paul Magnette souligne aussi les « énormes efforts » fournis par les travailleurs ces dernières années en termes de productivité et de maintien de l’activité. Il dénonce une manière d’agir « aveugle » de la part de la direction, « sans aucune concertation ».

Source : VRT – de redactie

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