Démarrage en trombe pour les flexi-jobs

Un mois après leur lancement (au 1er décembre dernier), les flexi-jobs inaugurés par le gouvernement Michel ont recueilli un accueil positif avec plus de 4.000 travailleurs concernés par cette nouvelle formule au sein du secteur Horeca. Pour rappel, le dispositif pourrait être considéré pour d’autres secteurs d’activité ultérieurement…

Le Ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l’Agriculture et de l’Intégration sociale, Willy Borsus, déclare: « Les chiffres que nous observons sont particulièrement encourageants. On constate l’effet positif sur la création d’emplois. Nous escomptons certainement un effet encore plus large sur l’emploi avec les mesures globales décidées lors du taxshift qui sont entrées en vigueur ce 1er janvier 2016. »

En à peine un mois, fin décembre, on comptait 4.236 flexi-jobeurs actifs auprès de 1.256 établissements horeca. 83% des employeurs qui font appel à des flexi-jobeurs possèdent moins de dix employés.En parallèle, les chiffres de l’ONSS montrent une augmentation de l’emploi dans le secteur (+1,3% au cours du dernier trimestre de 2015, soit 1.759 jobs) et une baisse des faillites en 2015 (-4,2%).

Quel est le principe à la base des flexi-jobs?

Tout travailleur étant déjà occupé à au moins 4/5ème temps dans le cadre d’un contrat de travail peut, parallèlement, prester dans l’Horeca à un tarif réduit : salaire net de minimum 9,5€/heure + 25% de cotisations complètement libératoires. Les employeurs peuvent appliquer un système simple : le salaire net plus 25% de cotisations sur ce salaire. Ce système permet de continuer à garantir la constitution des droits sociaux aussi pour les flexijobs.

Le Ministre rappelle également l’existence de la mesure relative aux heures supplémentaires dans l’horeca, d’application depuis le 1er décembre : « tout travailleur à temps plein occupé dans l’Horeca peut désormais prester des heures supplémentaires à des conditions attractives, tant dans le chef de l’employeur que du travailleur : les heures supplémentaires seront libératoires, c’est-à-dire rémunérées selon le principe du brut = le net (ex. 14€ bruts/heure donneront 14€ nets dans la poche du travailleur). Il y a donc une absence de cotisations fiscales et parafiscales tant dans le chef de l’employeur que du travailleur. »

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