Les expats plébiscitent les villes où il fait bon vivre et travailler: Bruxelles et Paris restent en queue de classement.

Vienne décroche pour la neuvième année consécutive la première place du classement mondial de la qualité de vie de Mercer. Zurich occupe la 2ème place, tandis qu’Auckland et Munich se partagent la troisième marche du podium. Bruxelles et Paris sont loin, loin, loin derrière.

Cela fait 20 ans que Mercer publie son classement « Quality of Living » pour permettre aux entreprises multinationales et aux organisations internationales de juger la qualité de vie des destinations étrangères vers lesquelles leurs travailleurs expatriés sont envoyés en mission. Le classement de la qualité de vie de Mercer se base sur l’enquête ‘Qualité de vie’ réalisée par l’entreprise dans plus de 400 villes à travers le monde. Ce sondage mesure le degré de qualité de vie sur la base de 39 critères objectifs allant de la qualité des écoles, des soins de santé ou des services publics à l’évaluation du climat économique, politique et socio-économique. Le résultat obtenu est ensuite converti pour offrir une compensation à la fois juste et objective aux expatriés.

Bruxelles se classe tout comme l’année dernière à la 27ème position du classement. Le niveau général de la qualité de vie à Bruxelles a été jugé élevé par le bureau Mercer. Parmi les capitales des pays voisins, seule Paris (39) est moins bien cotée que Bruxelles. Amsterdam, Berlin et Luxembourg occupent respectivement les 12ème, 13ème et 18ème places du tableau.

Mobilité et pollution.

Bien qu’elle obtienne d’excellents résultats pour la majorité des critères évalués, Bruxelles peut encore s’améliorer dans un certain nombre de domaines. La capitale belge doit sa plus mauvaise note au critère d’’engorgement du trafic’. Les autres villes du Vieux Continent ne semblent toutefois pas épargnées par cette problématique qui touche tous les pays limitrophes de la Belgique et même Vienne.

S’il y a un point sur lequel Bruxelles peut s’améliorer, c’est la qualité de l’air. Cette dernière a également été jugée moyenne dans les grandes villes des pays voisins à l’exception d’Amsterdam et de Berlin où les habitants respirent un air plus pur. Bruxelles devra enfin aborder la question de sa « stabilité interne » afin de se rappocher du top 10 mondial. En effet, toutes les capitales des pays frontaliers, à l’exception de Paris, ont obtenu un meilleur score pour la catégorie « stabilité interne ».

Malgré l’instabilité économique qui règne en Europe, l’incertitude liée au Brexit ou encore la volatilité politique généralisée de la région, la qualité de vie des villes européennes demeure la plus élevée au niveau international. À en croire le classement Qualité de la Vie de Mercer, le Vieux Continent reste une destination privilégiée pour les travailleurs expatriés. Après plusieurs décennies d’investissements dans leurs infrastructures, dans les installations de loisirs et dans l’immobilier – et en dépit des récents soubresauts économiques et politiques –, les villes de pays émergents tels que l’Inde, le Brésil et la Russie manœuvrent pour attirer les talents et les entreprises multinationales.

« La mondialisation galopante et les évolutions démographiques observables sur le marché du travail feront de la détection et de la séduction des talents l’un des principaux défis pour les entreprises au cours des cinq prochaines années », souligne Ilya Bonic, Président de ligne de métiers Gestion des Talents (« Career ») chez Mercer. « Nous faisons face à une offre de plus en plus diversifiée de talents, toujours plus mobiles et orientés vers le numérique, dont les exigences et attentes en termes de carrière, de mode de vie et de lieu de travail sont parfois diamétralement opposées. Les entreprises doivent garder tous ces éléments à l’esprit lorsqu’elles réfléchissent à leurs recrutements pour des postes locaux ou à l’étranger. »

Cette année, Mercer dévoile également une liste exclusive baptisée ‘City Sanitation’ qui classe les villes sondées en fonction de leur niveau d’hygiène. Ce classement se base sur divers facteurs parmi lesquels l’évacuation et l’assainissement des eaux usées, la présence de maladies infectieuses, le taux de pollution atmosphérique, la disponibilité et la qualité de l’eau, autant d’aspects qui influencent directement l’attrait qu’exerce une ville sur les entreprises et la main d’œuvre étrangère potentielle.

Bruxelles se classe à la 39ème position de cette liste, un score moyen qui s’explique principalement par les résultats mitigés obtenus en matière de qualité de l’air.

La liste est emmenée par la capitale hawaïenne, Honolulu, suivie d’Helsinki et d’Ottawa, ex-aequo à la deuxième position. En queue de peloton, respectivement 230ème et 231ème, on retrouve Dhaka (Bangladesh) et Port-au-Prince (Haïti). Avec Helsinki qui se classe à la deuxième place et Copenhague, Oslo et Stockholm qui se partagent la 8ème marche, les villes scandinaves sont particulièrement bien représentées dans le top 10 de cette liste.

Note : Mercer établit chaque annnée son classement « Quality of Living » à partir des résultats du sondage de la qualité de la vie dans le monde (Worldwide Quality of Living Surveys). Un rapport est ainsi dressé pour chacune des villes étudiées dans le cadre de l’enquête.  Les données traitées concernent essentiellement la période courant de septembre à novembre 2017 et seront fréquemment mises à jour dans le but de refléter l’évolution des conditions de vie. Les résultats seront revus dans le but particulier de traduire les changements majeurs de conjonctures économique, politique et environnementale. 

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