« Les pays à différents niveaux de développement ont fait des progrès importants dans la réduction de la discrimination entre les sexes grâce à des initiatives prometteuses qui s’attaquent aux normes sociales discriminatoires. Toutefois des lacunes et des défis restent à relever dans des domaines clés affectant les droits socio-économiques et politiques des femmes, ainsi que par rapport à la liberté et la violence », indique l’enquête SIGI.
Parmi les 160 pays de l’OCDE, 108 disposaient de données complètes qui permettent des comparaisons. Qu’en retenir, en 5 points?

– Parmi les 108 pays pour lesquels des données complètes sont disponibles, l’Argentine, la Belgique, la Mongolie et Trinité-et-Tobago ont les plus bas niveaux d’inégalité de genre liées à des institutions sociales. A l’autre extrémité du spectre, l’inégalité des sexes dans les institutions sociales est un problème majeur au Bangladesh, en Egypte, au Niger et au Yemen.

– Les responsabilités domestiques non rémunérées sont principalement réalisées par des femmes, qui passent trois fois plus de leur temps au travail domestique non rémunéré que les hommes, allant de 1,3 fois au Danemark à 10 fois au Pakistan.

– La violence contre les femmes est une pandémie mondiale, perpétuée par des normes sociales. 35% des femmes pensent que la violence domestique est justifiée sous certaines conditions, allant de 3% à la Jamaique à 92% en Guinée. 30% des femmes ont été victimes de violences fondées sur le sexe dans leur vie, allant de 7% au Canada à près de 80% en Angola.

– Les femmes continuent de se voir refuser les droits fonciers dans 102 pays à travers des lois ou pratiques coutumières discriminatoires. Cela a un impact négatif direct sur leur pouvoir de décision au sein de leur famille et leurs possibilités d’autonomisation économique.

– En moyenne, seul un cinquième des membres des parlements nationaux sont des femmes.