Les indicateurs de pauvreté sont en léger recul en Belgique mais les fossés se creusent.

Les familles monoparentales, les chômeurs et les locataires sont les plus vulnérables à la pauvreté…  Les personnes confrontées à au moins une de ces situations visées sont considérées comme à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale selon l’indicateur européen de la pauvreté dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 ». En 2018, cela concernait 19,8% de la population, contre 20,3% en 2017. Cet indicateur de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (19,8%) est le plus bas jamais obtenu sur base de l’enquête SILC. En 2005, ce pourcentage s’établissait à 22,6%.

Statbel, l’office belge de statistique, publie aujourd’hui les nouveaux chiffres de la pauvreté pour 2018 issus de l’enquête sur les revenus et les conditions de vie (EU-SILC). En voici les principales conclusions.

En 2018, 16,4% de la population en Belgique était considérée comme à risque de pauvreté monétaire. Il s’agit des personnes vivant dans un ménage dont le revenu total disponible est inférieur à 1.187 euros par mois pour une personne isolée. En 2017, il s’agissait de 15,9% mais la différence entre ces 2 années n’est pas significative statistiquement. Les autres résultats ne montrent pas non plus de différences statistiquement significatives.

L’indicateur de risque de pauvreté monétaire (16,4%) est le plus élevé jamais obtenu sur base de l’enquête SILC. Lors du lancement de l’enquête en 2004, le taux s’établissait à 14,3%.

12,1% de la population vit dans un ménage à faible intensité de travail. En 2017, il s’agissait de 13,5%.

En 2018, 4,9% des Belges souffraient de privation matérielle sévère (5,1% en 2017).

Les chômeurs (49,4%) sont beaucoup plus exposés à la pauvreté monétaire que la population active occupée (5,2%). Les membres des familles monoparentales (41,3%) courent un risque quatre fois plus élevé que les membres d’une famille composée par exemple de deux adultes et deux enfants (9,8%). Il en va de même pour les locataires (37,2%) par rapport aux personnes qui sont propriétaires de leur logement (9,1%).

Enfin, les personnes les moins éduquées, qui disposent tout au plus d’un diplôme de l’enseignement secondaire inférieur, affichent un taux de pauvreté monétaire quatre fois supérieur à celui des personnes les plus éduquées (27,8% contre 6,4%).

L’indicateur européen de la pauvreté montre également que ces mêmes groupes courent un risque plus élevé de pauvreté ou d’exclusion sociale: 63,1% pour les chômeurs, 50,5% pour les membres de familles monoparentales, 44,5% pour les locataires et 32,9 % pour les personnes faiblement éduquées.

Source : Statbel – indicateurs de pauvreté en Belgique en 2018 (EU-SILC)
Ces résultats sont basés sur l’enquête EU-SILC 2018. L’enquête est organisée depuis 2004 par Statbel et interroge chaque année environ 6.000 ménages belges. Harmonisée au niveau européen, elle permet de suivre les principales évolutions en matière de pauvreté et d’exclusion sociale.

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