La première expérience professionnelle reste souvent douloureuse.

Ambitieux, entreprenants, impliqués. Mais aussi insuffisamment préparés, mal informés et avec des attentes bien trop élevées : la plupart des étudiants de dernière année commencent leur quête d’un premier emploi avec de bonnes comme de mauvaises cartes en main. Toutefois, ils sont majoritairement optimistes. Il ressort d’une étude d’Unique, prestataire de services RH, que près de six jeunes diplômés sur dix sont convaincus de trouver un emploi dans les trois mois. Au moins 27 % d’entre eux comptent créer leur propre entreprise à court terme.
Avec cette étude menée par iVOX en avril 2016, Unique souhaitait connaître les attentes des jeunes diplômés quant au travail et à la recherche d’un emploi. Plus de 400 étudiants belges de dernière année dans des facultés, des hautes écoles et des universités différentes ont participé à cette étude.

« Generation now » : trouver un emploi en un claquement de doigts

La recherche d’un premier emploi débute avant même que les jeunes n’aient leur diplôme en poche.
14 % des sondés déclarent ainsi avoir déjà trouvé un emploi pendant les vacances de Pâques, et près de la moitié d’entre eux avaient commencé à postuler à cette date. Ils ne comptent d’ailleurs pas se reposer sur leurs lauriers : près de six jeunes sur dix croient qu’ils vont trouver du travail dans les trois mois. Un sur dix seulement est plus pessimiste et pense que ça lui prendra six mois. Le sésame tant attendu se fait désirer ? Alors ils créent eux-mêmes leur job : 27 % comptent ainsi fonder leur propre entreprise à court terme. Les start-ups sont d’ailleurs des employeurs de choix : près d’un étudiant sur quatre aimerait y travailler. 71 % des sondés déclarent postuler
spontanément auprès des entreprises qui les intéressent.

Reality check

Malgré leur bonne volonté, les jeunes diplômés ne se sentent pas bien préparés au monde du travail. Plus d’un sondé sur trois déclare ainsi que l’école n’attache pas suffisamment d’importance aux compétences utiles sur le lieu de travail, tandis que la moitié d’entre eux craignent de ne pas être suffisamment accompagnés par leur entreprise les premiers mois. Près de quatre étudiants sur dix se sentent en outre mal préparés à un entretien d’embauche et n’ont pas la moindre idée du premier salaire qu’ils peuvent demander.

Les jeunes diplômés ont des idées tranchées sur l’impact du travail sur leur vie personnelle. Bien que 38 % d’entre eux aimeraient s’expatrier, 57 % préféreraient travailler aussi près que possible de chez eux. La flexibilité est également fort importante : près de la moitié voudrait pouvoir choisir l’endroit et le moment où ils travaillent. 75 % veulent atteindre un bon équilibre entre le travail et la vie privée, mais un sondé sur cinq seulement n’est pas d’accord de faire des heures supplémentaires.
« Nous constatons chaque jour le fossé qui sépare les attentes des entreprises et celles des jeunes diplômés. Notre étude confirme que les jeunes ne manquent pas d’esprit d’entreprise tout en nuançant le tableau. Un grand nombre de jeunes diplômés sont très entreprenants mais ont besoin d’un bon accompagnement pour le montrer pendant leurs entretiens d’embauche et le traduire en projets concrets une fois qu’ils travailleront », déclare Katty Scheerlinck, General Manager de Unique Belgium.

Voilà pourquoi Unique lance aujourd’hui le projet Start to Work. D’une part, Start to Work est une plate-forme en ligne où les jeunes diplômés peuvent trouver des réponses à leurs questions et des témoignages de jeunes dans la même situation. Une manière d’accompagner à la fois les jeunes diplômés et les entreprises dans les premières phases de leur collaborqtion.

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