L’enquête portait sur 200.000 personnes de par le monde, parmi lesquelles 1282 Belges.

39% des Belges sont prêts à s’expatrier

De toutes les personnes interrogées, 12% résidaient à l’étranger au moment du sondage, 17% se sont dites entièrement d’accord avec l’affirmation selon laquelle elles étaient disposées à travailler à l’étranger, 22% étaient d’accord, 18% n’avaient pas d’opinion, 14% n’étaient pas d’accord et 16% ne souhaitaient absolument pas partir travailler à l’étranger.

A la lumière de ces chiffres, les Belges ne se retrouvent pas dans le peloton de tête des personnes avides de voyages. Au niveau mondial, le nombre moyen de personnes disposées à travailler à l’étranger se situe à 63,8% (ceux qui résident déjà à l’étranger compris). Pour la Belgique, la même addition donne un résultat de 51%.

Partir : pour quelle raisons ?

Au niveau belge, les 5 raisons principales pour travailler à l’étranger sont, dans l’ordre de préférence, une proposition d’emploi globalement attrayante (65%), la possibilité de vivre dans une autre culture (60%), la possibilité d’accumuler de nouvelles expériences (58%), acquérir une expérience professionnelle (58%), un défi pour soi-même (48%).

Au niveau mondial, les causes invoquées sont dans l’ordre: acquérir une expérience professionnelle (65%), accumuler de nouvelles expériences (65%), de meilleures perspectives de carrière (59%), une proposition d’emploi globalement attrayante (58%), de meilleures perspectives salariales (56%).

Les Belges veulent partir en France

Il a été demandé à tous les Belges disposés à travailler à l’étranger dans quel pays ils préfèreraient travailler. Le top 3 est constitué de : la France (38%), le Canada (31%), le Luxembourg (31%). Le classement des pays où l’on aimerait travailler pour le monde est bien entendu différent du top3 des Belges. On y trouve globalement les Etats-Unis en 1, le Royaume-Uni en 2 et le Canada en 3e position.

D’abord l’acquisition d’expériences

L’étude montre que ce n’est pas l’argent qui motive les Belges à travailler à l’étranger (facteur déterminant pour seulement 41%). Le Belge souhaite surtout accumuler de nouvelles expériences et découvrir d’autres cultures. L’expérience est un bien de plus en plus précieux.

Enfin, pour le Belge, il est important de trouver un équilibre entre vie privée te vie professionnelle. Il s’agit d’une priorité typique de notre marché du travail. « C’est un aspect incontournable pour quiconque veut convaincre des Belges d’aller travailler à l’étranger », souligne l’étude.