Le taux d’emploi wallon s’améliore aussi (mais non, le chômage wallon n’est pas au plus bas depuis 2002!)

A moins d’une malédiction terrible, nous comprendrions mal pourquoi l’emploi retrouverait des couleurs à travers le pays, sauf en Région Wallonne. Les chiffres publiés par le Forem nous rassurent: le sud du pays affiche lui aussi des indicateurs en nette amélioration sur le plan du chômage et de l’activité du marché de l’emploi en général.

Comme l’indique le service public wallon de l’emploi : « Pour le treizième mois consécutif, la demande d’emploi est orientée à la baisse avec une diminution de 5,3% du nombre de demandeurs d’emploi inoccupés à un an d’écart. Notons également que le niveau de la demande d’emploi est le plus bas observé, pour un mois de juillet, depuis 2002. » Précision importante donc : contrairement à ce que certains organes de la presse quotidienne ont pu titrer, il ne s’agit pas du meilleur résultat concernant l’emploi depuis 2002 ! Le nombre de demandeurs d’emploi, traditionnellement plus élevé en été, atteint son meilleur niveau depuis longtemps pour un mois de juillet… Il est vraisemblablement encore prématuré d’annoncer un rétablissement définitif des taux d’emploi et de chômage dans une perspective durable.

À fin juillet 2015, la Wallonie compte donc 5,3 % de demandeurs d’emploi indemnisés de moins qu’à fin juillet 2014 (- 14.000 personnes). Il s’agit du treizième mois successif où un recul sur base annuelle est observé. Le nombre total de 248.516 D.E.I représente 15,8 % de la population active wallonne. Il y a un an, en juillet 2014, ce taux était de 16,7 %. A un an d’écart, le nombre de D.E.I. diminue davantage parmi les femmes (- 6,0 %) que parmi les hommes (- 4,7 %).

L’analyse par strates confirme la tendance positive: « A l’exception des personnes de 50 ans et plus dont la situation est stable, toutes les classes d’âge s’affichent à la baisse : – 8,2 % parmi les moins de 25 ans, – 6,2 % auprès des D.E.I. âgés de 25 à moins de 40 ans et -7,3 % parmi ceux de 40 à moins de 50 ans.Quelle que soit la durée d’inoccupation, la tendance est au recul. C’est parmi les D.E.I. dont la durée d’inoccupation est comprise entre 1 et 2 ans que l’ampleur du recul est le plus marqué (- 8,3 % en un an). »

Malgré tout, + 15.000 demandeurs d’emploi en un mois

Comme indiqué préalablement, l’été n’est pas une période favorable pour l’emploi: « Les mois de juillet connaissent une hausse cyclique de la demande d’emploi, notamment liée à un afflux d’inscriptions. D’une part, celles des jeunes débutant leur stage d’insertion professionnelle à la sortie de leurs études ; d’autre part, celles du personnel travaillant sous statut temporaire dans l’enseignement, en fin d’année académique. Ainsi entre juin et juillet 2015, le nombre de D.E.I. augmente de 6,7 %, soit 15.518 personnes en plus. Notons enfin que la hausse observée en 2015 du nombre de D.E.I. est moindre que celles observées les années précédentes (9,3 % en 2014 et 10,1 % en 2013).« 

This website is brought to you by Quasargaming.com's online Fruitautomaten games such as Speelautomaten and Gokautomaten.