Les fonds de formation intérimaire se mobilisent pour développer les soft skills auprès des jeunes.

Quelles sont les principales soft skills pour les jeunes afin d’obtenir et de conserver un emploi? Et comment attirer l’attention des jeunes sur l’importance des soft skills? Le projet App-titude veut répondre à ces questions et proposer des solutions au problème structurel du chômage des jeunes.

L’Université flamande KU Leuven a mené, à la demande de 4 fonds de formation européens pour le secteur intérimaire, une étude sur la perception des soft skills chez les employeurs et les jeunes. 500 employeurs et 1200 jeunes y ont participé. Il ressort des résultats de l’étude que les employeurs et les jeunes ont des opinions très différentes lorsqu’il s’agit de la maîtrise et de l’importance des soft skills.

Ces soft skills sont cruciales pour obtenir ou préserver un emploi. Le Fonds de Formation pour les Intérimaires (www.vfu-ffi.be) a uni ses forces avec la Stichting Opleiding en Ontwikkeling Flexbranche (STOOF) des Pays-Bas, la FSI du Luxembourg et la FAF.TT de France et a mis sur pied un projet international avec des moyens européens (Erasmus+). Ce projet a été baptisé App-titude et a pour objectif de combattre le chômage des jeunes.

La KU Leuven a envisagé 30 soft skills dans son étude et s’est d’abord intéressée à l’intérêt que les deux groupes de l’étude, les employeurs et les jeunes, y portaient. Les soft skills à propos desquels les employeurs et les jeunes divergent le plus d’opinion sont:
1. la communication écrite
2. l’autocritique
3. la connaissance de ses propres forces et faiblesses
4. la gestion de conflits
5. savoir quand il faut parler ou se taire

Ainsi, 44% des employeurs prétendent que les jeunes ne connaissent pas suffisamment leurs propres forces et faiblesses, tandis que seuls 5% des jeunes sont d’accord avec cette affirmation. Si l’on regarde le jugement des aptitudes de communication, la gestion de conflits et l’adoption de la bonne attitude, les différences de pourcentages sont similaires.

En outre, la KU Leuven a constaté que les employeurs estiment souvent la présence de soft skills chez les jeunes plus faible que les jeunes eux-mêmes. Cela peut conduire à ce que l’employeur décide de ne pas embaucher un jeune. Cela peut également engendrer des conflits sur le lieu de travail et conduit même, dans le pire des cas, à une perte d’emploi. Le top 5 des soft skills/compétences humaines qui entravent l’embauche des jeunes est le suivant :
1. arriver à l’heure
2. se présenter de manière professionnelle
3. la communication orale
4. la flexibilité
5. avoir la bonne attitude

Ainsi, 46% des jeunes n’ont pas été embauchés par un employeur parce qu’ils n’avaient pas la bonne attitude. 30% des jeunes qui ont postulé pour un emploi ne l’ont pas obtenu parce qu’ils avaient du mal à arriver à l’heure.
L’aboutissement de l’étude de la KU Leuven ne constitue toutefois qu’un point de départ. « Le projet App-titude entend surtout conscientiser les jeunes » dit Vincent Vandenameele, Directeur Général du Fonds de Formation pour les Intérimaires. « Les 10 soft skills où la différence entre l’avis des jeunes et des employeurs est la plus grande constituent donc la base pour développer une application digitale pour les jeunes qui sera lancée en mars 2017. Celle-ci doit conscientiser les jeunes du fait que ces 10 soft skills sont essentiels pour trouver un emploi » précise Vincent Vandenameele.

Note : le FFI est une organisation paritaire du secteur intérimaire qui a pour objectif de stimuler les efforts de formation individuels et collectifs au bénéfice des intérimaires et entend aider ceux-ci à renforcer leurs compétences par le biais de formations spécifiques. Ainsi, les intérimaires seront encore mieux armés pour répondre aux attentes du marché de l’emploi.

Plus d’infos via : http://www.vfu-ffi.be/fr/outils/app-titude/

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