Le salaire de base de l’employé belge a augmenté l’année passée de 1,24%, indice inclus. L’Etude Salariale Générique de Hudson indique que cela représente l’augmentation la plus basse depuis l’année de crise 2009. Parmi les tendances significatives, la présence de plus en plus répandue de formes diverses de rémunérations variables.

Comme l’indique l’étude salariale en question, « le salaire de base de l’employé belge – des employés jusqu’au cadre supérieur –, indice inclus, a augmenté de 1,24 entre le 1er février 2014 et le 1er février 2015. Ce chiffre est, après l’année de crise 2009, le plus bas des dix dernières années. Cette tendance est dans une grande mesure due aux indices extrêmement faibles de l’année écoulée. »

A noter encore : « le salaire de base, indice exclus, (ou au-dessus) de l’index a augmenté pendant cette même période de 1,2%. Ce chiffre en revanche est une augmentation légère par rapport aux trois années précédentes. La tendance de « variabilisation » de l’enveloppe de rémunération se poursuit. Cela implique que de plus en plus d’employés belges perçoivent une forme de rémunération variable. Environ un employé sur trois, plus exactement 34% des employés, reçoit un bonus, ce qui représente une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. L’importance du bonus fiscalement avantageux CCT90 continue d’augmenter. Durant l’année écoulée, 42% des employés belges ont reçu un tel bonus, également une augmentation de 5% par rapport à 2014. Non seulement le nombre d’employés qui reçoivent une rémunération variable augmente, les montants payés ont aussi augmenté généralement. »
Les analyses de cette étude tendent à démontrer que le recours à la variabilisation des rémunérations (fonction des performances individuelles et de la santé financière de l’organisation) va se poursuivre.

C’est dans ce contexte que le focus de l’Etude Salariale Générique de Hudson est mis sur la rémunération flexible, permettant aux employés le choix de composer eux-mêmes leur enveloppe de rémunération selon un certain budget, ou via la possibilité d’échanger certains avantages extralégaux contre d’autres. Actuellement, il semble que « seulement 6% des entreprises utilisent en ce moment déjà un plan de rémunération flexible ou un plan de cafétéria. 25% des entreprises ont l’intention d’implémenter un plan de rémunération flexible dans un avenir proche. »

Note méthodologique : il s’agit de la la 22e édition de l’Etude Salariale Générique de Hudson. Cette édition contient 199 fonctions de référence analysées sur la base de 108.717 employés provenant de 511 organisations.