L’expatriation, une pratique en développement afin de répondre aux besoins de mobilité interne dans les entreprises.

Selon le rapport Global Talent Trends 2019 de Mercer, 65 % des employeurs de tous les secteurs et de tous les pays ont recours à des programmes de mobilité pour optimiser leurs stratégies de main-d’œuvre. De ce fait, les organisations multinationales évaluent soigneusement le coût de l’expatriation de leurs salariés. L’enquête Mercer sur le coût de la vie indique que les villes asiatiques sont les plus chères pour les expats. Hong Kong est à nouveau la ville la plus chère du monde, Bruxelles se positionne à la 77ème place.

La 25e enquête annuelle de Mercer sur le coût de la vie révèle qu’un certain nombre de facteurs, notamment les fluctuations monétaires, l’inflation des biens et services et la volatilité du prix des logements, contribuent au coût global d’expatriation des salariés affectés à l’international.

« Dans une économie axée sur les compétences, entraînée par la disruption numérique et la nécessité d’une main-d’œuvre connectée à l’échelle mondiale, le déploiement d’expatriés est un aspect de plus en plus important de la stratégie concurrentielle des entreprises mondiales », affirme Ilya Bonic, présidente du pôle Career, chez Mercer. « Envoyer des salariés à l’étranger apporte de nombreux avantages personnels et organisationnels, notamment le développement professionnel, l’expérience mondiale, de nouvelles compétences et la réaffectation des ressources. En proposant des régimes de rémunération équitables et concurrentiels, les organisations peuvent faciliter une mobilité favorable aux résultats commerciaux. »

New York est utilisée comme ville de référence pour toutes les comparaisons et les fluctuations de change sont mesurées par rapport au dollar américain. L’enquête porte sur plus de 500 villes dans le monde. Le classement de cette année comprend 209 villes réparties sur les cinq continents et mesure le coût comparatif de plus de 200 articles à chaque endroit, y compris le logement, le transport, l’alimentation, les vêtements, les articles ménagers et le divertissement.

« Le coût de la vie est un élément important de l’attractivité d’une ville pour les entreprises », explique Cindy Van Loo, Global Mobility Product Solutions Leader chez Mercer. « Les décideurs reconnaissent de plus en plus que la mondialisation met les villes au défi d’informer, d’innover et de rivaliser pour stimuler une satisfaction susceptible d’attirer à la fois les gens et les investissements : les deux clés de l’avenir des villes. »

L’enquête Mercer 2019 sur le coût de la vie révèle que huit des dix villes les plus chères pour les expatriés dans le monde sont asiatiques, en raison des coûts élevés des biens de consommation pour les résidents à l’étranger et du dynamisme du marché immobilier. Tokyo (2), Singapour (3) et Séoul (4) arrivent en tête de liste, tandis que la ville la plus chère du monde pour la deuxième année consécutive reste Hong Kong (1). Les autres villes figurant dans le top dix sont Zurich (5), Shanghai (6), Achgabat (7), Pékin (8), New York (9) et Shenzhen (10). Les métropoles les moins chères au monde pour les expatriés sont Tunis (209), Tachkent (208) et Karachi (207).

Seule une ville européenne figure parmi les dix métropoles les plus chères. Il s’agit de Zurich, qui arrive au cinquième rang, devant Berne (12). Genève (13) a perdu deux places. Les villes d’Europe centrale et orientale, dont Moscou (27), Saint-Pétersbourg (75), Prague (97) et Varsovie (173), ont perdu respectivement dix, vingt-six, quatorze et dix-neuf places

Celles d’Europe occidentale, dont Milan (45), Paris (47), Oslo (61) et Madrid (82), ont également perdu douze, treize, quatorze et dix-huit places, respectivement. En Allemagne, Stuttgart (126) a connu une baisse significative, tout comme Berlin (81) et Düsseldorf (92). Les métropoles du Royaume-Uni ont connu des baisses modestes, notamment Birmingham (135), qui a perdu sept places, Belfast (158) six places, et Londres (23) quatre places. Bruxelles, elle aussi, a dû céder un certain nombre de places par rapport à l’année dernière, elle est passée de 67 à 77.

« La forte baisse de Bruxelles est principalement due à l’évolution des autres villes du classement », explique Cindy Van Loo, consultante en mobilité chez Mercer Belgique. « Malgré des hausses de prix modérées dans la plupart des métropoles européennes, les devises du vieux continent se sont affaiblies par rapport au dollar, ce qui a fait baisser le classement de la plupart des villes. D’autres facteurs comme les problèmes de sécurité récents et les inquiétudes relatives aux perspectives économiques ont affecté la région ». explique encore Cindy Van Loo.

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