Nos entreprises ont besoin de talents étrangers pour contrer la fuite des cerveaux.

Selon le Hays Global Skills Index, notre pays reste confronté à une fuite des cerveaux et à une demande croissante de profils techniques et scientifiques qualifiés. Nos entreprises ont dès lors tout intérêt à accueillir des talents étrangers. Les PME seraient bien inspirées d’y penser rapidement.

Le rapport édité à la publication des nouveaux index rappelle: « Durant la crise financière, quelque onze millions d’emplois ont été supprimés dans le monde, ce qui représente une perte d’emploi pour un travailleur sur vingt. Grâce à la reprise de l’économie, ce chiffre a pu être ramené à six millions. Conséquence de la croissance du marché du travail : de nombreux postes vacants ne peuvent être pourvus en raison d’une pénurie de candidats adaptés. »

Avec un score général de 3,7, la Belgique semble se trouver parmi les pays dont le marché du travail subit une faible pression, aux côtés de Singapour (4,7), la Suisse (4,6), Hong Kong (4,5) et l’Italie (4,0). Ce résultat doit cependant être relativisé, car la Belgique reste confrontée à une fuite des cerveaux et à une demande toujours croissante de profils techniques et scientifiques qualifiés.

Les talents étrangers au secours de nos entreprises?

Selon le rapport, notre pays fait face à une fuite des cerveaux persistante : les entreprises tournées vers l’avenir quittent la Belgique, emmenant nos talents dans leur bagage. Qui plus est, notre pays ne fournit pas les profils nécessaires pour pourvoir les nombreux postes scientifiques et techniques disponibles. « Le fossé entre l’offre et la demande ne sera malheureusement pas comblé rapidement . La demande ne cesse en effet de croître et notre système éducatif ne produit pas les bons profils. Le talent qui se trouve parmi les réfugiés est trop souvent sous-estimé. Nous invitons donc les entreprises basées en Belgique, dont les PME, à engager des réfugiés. »

Accélérer la procédure d’admission et d’intégration.

« La procédure de reconnaissance d’un diplôme dure en moyenne huit mois. C’est une perte de temps inutile. Nous devons faire en sorte que les réfugiés aient accès au marché du travail le plus rapidement possible. Nous devons les aider à s’intégrer via le travail et la valorisation de leurs compétences techniques. Cela ne peut qu’être bénéfique à notre économie. Les travailleurs étrangers ne pourront pas résoudre tous les problèmes qui touchent notre marché de l’emploi, mais si l’on accepte de les embaucher, les professions en pénurie peuvent devenir des métiers porteurs. Une grande partie des immigrants sont hautement qualifiés, extrêmement motivés et peuvent apporter une contribution précieuse à notre économie. »

 

À propos de l’enquête

Le Hays Global Skills Index 2015 a été établi par Hays et Oxford Economics. Le rapport, intitulé « Labour markets in a world of continuous change », analyse le marché du travail pour les professionnels dans 31 pays. Il mesure la pression sur le marché de l’emploi dans chaque pays sur une échelle de zéro à dix. Sept indicateurs, parmi lesquels la flexibilité, le système éducatif et la pression sur les salaires, évaluent la dynamique des différents marchés étudiés. Un score global de 5 indique qu’un pays subit une plus forte pression que d’habitude et un score inférieur que la pression est moins élevée. Il peut y avoir de grandes différences par indicateur, ce qui révèle une dynamique et des défis spécifiques. Accéder au rapport Global Skill Index 2015 ici.

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