L’absence de longue durée suite à un cancer du sein est source d’improvisation et de tension sur le lieu du travail. Ce constat est à la base de la campagne de sensibilisation Pink Monday qui sera lancée le 10 octobre prochain. Celle-ci vise entre autres à obtenir de nombreux CEO la signature d’une charte éthique.

Le premier Pink Monday* sera officiellement présenté à la presse le lundi 10 octobre. Par cette action, Pink Ribbon unit ses forces à la campagne de conscientisation de The Estée Lauder Companies, avec la collaboration de l’INAMI entre autres, pour briser le tabou latent en entreprise à propos du cancer du sein.

Ils veulent ainsi améliorer les conditions de travail des collaborateurs ayant souffert d’un cancer du sein et de leurs collègues. D’après une récente enquête sur laquelle nous reviendrons ultérieurement, il semble entre autres qu’une absence de longue durée suite à un cancer du sein conjuguée à l’absence de méthode structurée de l’entreprise soient sources d’improvisation, de tensions et de charge de travail accrue pour les autres collègues.

Ces résultats seront analysés par la psychologue clinique Elke Van Hoof, professeure à la Vrije Universiteit Brussel. Elle comparera les nouvelles conclusions de l’étude à celles de ses recherches sur la réintégration professionnelle des femmes atteintes du cancer du sein et donnera plusieurs recommandations pratiques aux patrons, travailleuses et (ex-) patientes.

Toujours dans le cadre de ce premier Pink Monday, Pink Ribbon et la campagne de conscientisation menée par The Estée Lauder Companies à propos du cancer du sein présenteront une campagne de communication à l’attention des entreprises, incluant la mise en place d’un ombudsman, d’un site Internet et de matériel d’information. Plusieurs CEO de grandes entreprises belges seront sollicité(e)s pour apposer leur signature au bas de la charte.