Préparer les élections sociales en posant nos questions à un chatbot? Oui, c’est possible…

Avez-vous pensé à l’Intelligence Artificielle afin de gérer les prochaines élections de manière ‘différente’? La legaltech Lawren.io et le cabinet d’avocats Claeys & Engels lancent un chatbot – ou agent conversationnel automatisé – afin de répondre à toutes les questions que les entreprises pourraient se poser sur les élections sociales. L’approche semble ingénieuse et vise à donner aux clients les renseignements de base tout en répondant à l’évolution de leurs besoins. Elle témoigne aussi de la ‘culture de l’instantané’ qui règne désormais dans nos sphères professionnelles.

A l’heure des Amazon, Uber et autres prestataires de services nouvelle génération, plus que jamais les clients attendent des réponses ultra rapides de la part de leurs fournisseurs. De plus, tout en voulant une réponse claire et pertinente, le temps que l’on souhaite consacrer à des recherches devient de moins en moins important. Gartner, société de recherche américaine de renom, affirme même que, en 2020, 85% de la communication entre les entreprises et les clients se fera via des chatbots.

« Il est peu probable que les choses aillent aussi loin en Belgique, mais nous constatons déjà un changement dans la communication avec les clients. En tant que cabinet d’avocats, nous voulons y répondre et un chatbot répond à notre ambition et s’inscrit parfaitement dans notre stratégie d’innovation », déclare Olivier Wouters, managing partner chez Claeys & Engels.

Au secours, des élections sociales ?

« Nous avons remarqué que de nombreuses entreprises ne sont pas vraiment conscientes de ce que les élections sociales impliquent réellement. C’est pourquoi, à travers notre site internet socialelections.be, nous leur offrons un certain nombre d’informations de base, de manière simple et rapide. Plutôt que d’avoir à lire quantité de détails complexes, le client peut sélectionner un des thèmes présentés dans le chatbot. Celui-ci fournit alors les informations dont l’utilisateur a besoin sous forme de conversation. Nous créons ainsi une expérience beaucoup plus interactive et personnelle : l’utilisateur obtient l’information qu’il veut, quand il le veut, sans avoir à parcourir un grand nombre de textes. Prochainement, nous lancerons également un chatbot pour les questions de licenciement sur www.préavis.be », explique Olivier Wouters.

Dries Wijnen, co-fondateur de Lawren.io ajoute : « L’utilisateur peut également poser une question au chatbot qui est programmé sur base du natural language processing. Il comprendra dès lors la question et formulera une réponse appropriée. Ce chatbot juridique a été développé d’une manière telle que, même s’il ne connaît pas la réponse, il fournit quand même à l’utilisateur un aperçu des différents thèmes, afin qu’il puisse trouver une réponse à sa question. De plus, les avocats du cabinet Claeys & Engels peuvent utiliser notre technologie pour perfectionner facilement le chatbot, de sorte que toutes les questions qui n’ont pas été comprises par le chatbot dans un premier temps puissent être intégrées et trouver une réponse la fois suivante. De cette façon, après un certain temps, le cabinet Claeys & Engels sera en mesure d’offrir un chatbot encore plus performant. »

L’essor des chatbots

Récemment, les chatbots se sont répandus rapidement. Si bien qu’en Chine, ils ont déjà remplacé les sites internet. En effet, toutes les entreprises sont présentes sur Wechat, un service de messagerie similaire à Whatsapp, alors que beaucoup n’ont même pas de site internet.

Récemment, Whatsapp a lancé une nouvelle fonctionnalité commerciale permettant de rechercher des entreprises et de les contacter directement via la plateforme de messagerie. Cette fonctionnalité n’existe pas encore en Belgique, mais il ne faudra probablement pas longtemps avant qu’elle ne soit utilisée comme canal supplémentaire à part entière pour contacter les entreprises. L’utilisation de chatbots sera primordiale afin de gérer le flux de conversations et assurer une réponse rapide, sur mesure et automatisée, laissant l’intervention humaine aux dossiers les plus complexes.

Le secteur juridique est concerné.

Il est certain que cette évolution s’applique également au secteur juridique. Une étude réalisée au Royaume-Uni montre que, pour un premier contact juridique, 7 clients sur 10 préfèrent se tourner vers un système en ligne automatisé avant de faire appel aux conseils d’un avocat.

Récemment, l’Ordre des Barreaux néerlandophones de Belgique a lancé un chatbot pour aider le client à trouver un avocat (pro-Deo). De plus en plus d’avocats commencent à adapter leur communication en créant de la valeur par le biais de vidéos, de blogs et de chatbots. C’est dans cet esprit que Claeys & Engels met désormais son chatbot à la disposition de toutes les entreprises qui ont des questions sur les élections sociales.

Source : Claeys & Engels

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