Quels sont les 3 piliers de l’engagement des salariés européens?

Les sources de motivation des salariés européens ont été sondées à la demande du cabinet de consultance Ayming (ex- Alma Consulting Group). Au terme de cette étude, trois piliers majeurs ont été identifiés à l’échelon européen. Même si les travailleurs des sept pays étudiés* observent des comportements différents en matière d’absentéisme et de mobilisation au travail, une tendance claire se dessine.

L’étude remarque en effet que « chez les salariés européen, et en particulier chez les « mobilisés et heureux », le Contenu du travail (82%), les Relations au travail (80%) et la Reconnaissance de l’entreprise (76%) se dégagent comme étant les 3 piliers de leur engagement au travail. Pour cette catégorie de salariés, le sens et l’intérêt de leur activité, ainsi que l’autonomie qui leur est accordée sont essentiels pour leur accomplissement et leur épanouissement professionnels. Cette quête de sens nécessite aussi une bonne qualité des relations au sein d’une équipe ou d’une organisation. L’effort et l’engagement, pour être durables, doivent enfin être reconnus et, si possible, récompensés. Pour parfaire leur « bien-être » au travail, les salariés les plus satisfaits et engagés disent qu’ils apprécieraient également une amélioration de leur environnement « physique » (74%) et de la santé au travail ainsi qu’une plus grande flexibilité (74%). »

Elle souligne encore : « Le groupe des « non concernés et pas heureux » au travail, serait également mobilisable si une amélioration des relations de travail (36%) ou du contenu du travail (36%) intervenait. Ces améliorations peuvent en effet leur ouvrir de nouvelles perspectives de carrière (mobilité, créations de postes, etc.). On constate toutefois que ces leviers ne sont évoqués que par 1 salarié sur 3 dans cette « catégorie » de salariés insatisfaits. Autre source de remobilisation potentielle de ce groupe de salariés : une plus grande flexibilité dans l’organisation du travail (35%) qui puisse leur permettre de mieux équilibrer vie professionnelle et vie privée. »

L’étude, via un focus spécifique sur la France, recommande de scruter les signes de désengagement (comportements différents) et de développer une écoute active des besoins et signaux exprimés.

Elle relève également que « les DRH, auxquels la même question a été posée, ont la même perception que leurs salariés. Toutefois ils surévaluent le niveau de Qualité de Vie au Travail de leurs salariés. En effet, leur évaluation reste bien supérieure à la perception de la population des salariés la plus mobilisée dans l’entreprise. Cet écart de perception peut entraver leur capacité à identifier les bons leviers d’actions. Interrogés sur les principaux éléments de la QVT (Qualité de vie au travail) qu’ils pourraient exploiter pour augmenter la motivation et l’engagement de leurs salariés au travail, les DRH évoquent, dans un ordre légèrement différent de celui des salariés, le contenu du travail, les relations de travail, la flexibilité et les conditions de travail. »

Comment agir ? 

A la question « avez-vous mis en place une politique d’engagement pour pallier l’absentéisme, 34% des DRH répondent OUI, 37% n’ont pas agi et n’ont pas l’intention de le faire. Parmi les entreprises qui ont agi, 63% l’ont fait pour limiter l’absentéisme. Parmi les entreprises qui ont mis en place un projet d’engagement, 24% peuvent se prévaloir d’un retour d’expérience de plus de 3 ans et 30% d’un retour compris entre 1 et 3 ans.

* Méthodologie de l’étude : Le panel de salariés interrogés dans le cadre de cette étude qualitative est constitué de 3000 salariés du secteur privé représentatifs de la population active des 7 pays étudiés – Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni -. Il comprend 56% d’hommes et 44% de femmes qui se situent en majorité (62%) dans la tranche d’âge 31-50 ans. Près d’un salarié sur deux (49%) est employé par une entreprise de moins de 50 salariés. 61% d’entre eux ont une ancienneté dans l’entreprise inférieure à 10 ans. 63% sont employés ou ouvriers contre 37% de cadres, techniciens et agents de maîtrise. 26% travaillent dans le secteur des services (hors Santé) et 26% dans l’industrie, 17% dans le commerce, 12% dans le BTP, 10% dans le transport et 9% dans la santé. Ces salariés ont été interrogés par TNS Sofres par téléphone entre le 13 juin et le 1er juillet 2016.

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