Telles sont les grandes tendances de la dernière vague trimestrielle du Randstad Workmonitor

L’optimisme est de mise au niveau international puisque 58% des employés s’attendent à une amélioration de la situation économique dans leur pays. Cela représente une augmentation de près de 10% par rapport à l’an dernier. Les plus optimistes travaillent au Brésil ou en Inde (93%). Par contre, la Belgique fait partie du peloton de queue avec la France, le Luxembourg et le Japon. Ainsi, seul 1 travailleur belge sur 3 pense que l’économie va reprendre chez nous.

Cette perception influence logiquement les perspectives de recevoir un bonus ou une prime annuelle. A ce sujet, avec 39%, la Belgique se situe légèrement en-dessous de la moyenne globale (50%). Les Suédois (27%), les Danois (22%) et les Grecs (21%° sont les plus pessimistes en la matière. C’est au Mexique, en Chine et en Inde qu’on trouve les plus confiants. En ce qui concerne les salaires, les Belges ne se font pas d’illusion. Moins d’1/3 s’attendent à une augmentation.

Automatisation du travail : le Belge serein

Concernant l’automatisation éventuelle de son travail, le Belge se montre par conte plus confiant. A peine 1 travailleur belge sur 5 craint que sa fonction soit automatisée dans la prochaine décennie. Une tendance qui contraste avec les 70% en Inde et 68% en Chine.

Alors que les travailleurs abandonnent tout doucement l’idée d’un emploi à vie, le développement permanent des talents devient de plus en plis important afin de s’assurer une employabilité suffisante pour rester attractif sur le marché de l’emploi. Cela se traduit dans l’approche des patrons car un peu plus de la moitié des employés sondés déclare que leur employeur investit plus de temps et de ressources dans le développement de talents qu’il y a dix ans. A ce niveau, les Belges sont dans la moyenne (54%) alors que l’Inde et la Chine se distinguent avec respectivement 86% et 81%.