Travail occasionnel & complément de revenu non taxé: pourquoi créer (encore) un nouveau dispositif?

La proposition du gouvernement fédéral visant à donner aux citoyens l’opportunité de gagner un complément de revenu non taxé allant jusqu’à 1.000 euros par mois a suscité bon nombre de commentaires. L’opposition insiste sur les risques importants de de dérapage budgétaire – évalué à 194 millions d’euros par an selon le groupe Ecolo/Groen. Une forme déloyale de concurrence pourrait voir le jour. Federgon suggère que l’élargissement des activités du secteur des titres-services puisse être considéré comme une véritable alternative aux propositions du gouvernement.

« Les objectifs de cette proposition gouvernementale sont nobles. Il s’agit en premier lieu de faire reculer le travail au noir, mais aussi d’apporter une réponse au besoin qui existe réellement dans la population de faire faire des petits travaux à un prix acceptable et dans le circuit légal. Pour ces petits travaux, la solution se trouve jusqu’ici presque exclusivement du côté du travail au noir », selon Federgon, la fédération des prestataires de services RH qui représente entre autres le secteur des titres-services.

« Le secteur des titres-services emploie aujourd’hui quelque 150.000 aides-ménagères qui travaillaient auparavant dans le circuit du travail au noir. Le secteur compte plus d’un million de clients. Au fil des années, un statut social solide s’est mis en place, statut qui offre aux travailleurs la protection sociale nécessaire, avec des dispositions en matière d’accidents du travail, de prime de fin d’année et de formation. Le dispositif des titres-services implique non seulement que les clients peuvent compter sur des prestations de qualité mais aussi qu’ils peuvent faire appel aux services des entreprises titres-services, qui sont un intermédiaire professionnel entre le client et le travailleur. En outre, un élargissement du système permettrait à encore davantage de travailleurs faiblement qualifiés de s’insérer sur le marché du travail, et créer des emplois pour les personnes peu qualifiées est un des défis majeurs du marché du travail”.

“En France, où l’on a aussi mis en place un système de services aux particuliers, beaucoup plus d’activités sont autorisées que dans notre pays. Outre les petits travaux de la maison et l’entretien du jardin, on peut aussi faire appel à ce système pour la garde des enfants. La liste des activités autorisées correspond à peu près aux activités proposées par le gouvernement fédéral. Travaillons donc dans cette direction. » Qu’un tel système puisse représenter une concurrence pour d’autres secteurs, H. Muyldermans le réfute formellement.

Federgon lance donc un appel au gouvernement fédéral pour qu’en concertation avec les gouvernements régionaux, il élargisse les activités du secteur des services aux particuliers au lieu d’élaborer des propositions parallèles.

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