Les travailleurs belges face à la robotisation: des sentiments partagés entre crainte et confiance.

59 % des travailleurs belges n’ont pas peur de perdre leur emploi à cause de la robotisation. A contrario, 41 % d’entre eux craignent pour leur emploi, pensant que la situation actuelle va inévitablement changer. Selon l’étude commanditée par Indeed, le volet émotionnel inhérent à certains emplois reste le meilleur rempart face à la transformation digitale.

Sander Poos, Managing Director d’Indeed Benelux, déclare : « L’intelligence artificielle et la robotisation vont impacter les travailleurs dans presque tous les secteurs d’activité. Notre étude montre que la majorité des Belges n’ont pas peur de perdre leur emploi à cause de l’IA. C’est une excellente nouvelle, d’autant plus que les rapports sur l’IA et la robotisation sont toujours catastrophistes en matière d’emploi. Les hommes sont cependant un peu plus sceptiques et inquiets que les femmes. » Par exemple, 46,6 % des hommes interrogés craignent de perdre leur emploi à cause de l’IA dans les 15 prochaines années, contre 35,7 % des femmes.

Efficacité, objectivité et création d’emplois

Une part significative des travailleurs voient des effets positifs à l’IA. La majorité (57,3 %) croit que l’IA modifiera l’ensemble du marché du travail et créera des emplois comme jamais auparavant. Les Belges pensent également que l’IA rendra les processus de travail plus objectifs et honnêtes. 34 % considèrent que l’IA pourra les aider à faire leur travail plus efficacement.

Sander Poos ajoute : « L’étude montre que les Belges sont conscients des conséquences de l’intelligence artificielle et de la robotisation. Ils ne doutent pas que l’IA aura de toute façon un impact sur les processus de travail à l’avenir. »

Interrogés sur l’impact de l’IA sur le marché du travail en général, 56,2 % des Belges s’attendent à ce que les robots se chargent d’une grande partie des emplois à l’avenir. Une large majorité (83,3 %) déclare que le travail changera à cause de la technologie, mais 60,5 % pensent que ce ne sera le cas que dans certains secteurs. En effet, de nombreux sondés (78,3 %) s’attendent à ce que le facteur humain reste indispensable dans de nombreux domaines, en particulier ceux où les aptitudes émotionnelles, telles que la sollicitude et l’humour, jouent un rôle. Selon 79,1 % des sondés, il est impossible de remplacer ces emplois – par exemple dans les RH – par des robots.

41,5 % des Belges pensent que les robots se chargeront principalement de la production à l’avenir, suivie de la logistique et de la finance. De façon surprenante, le secteur informatique ne vient qu’en quatrième place. Si les sondés ont raison, les postes de manutentionnaire (40,6 %), de télévendeur (29,8 %) et de livreur de colis (18,5 %) seront assurés par des robots dans un délai de cinq ans. « Ces chiffres peuvent expliquer pourquoi les hommes craignent plus de perdre leur emploi, eux qui sont souvent surreprésentés dans ces secteurs », conclut Sander Poos.

À propos de l’étude – Mandaté par Indeed, Panel Wizard a réalisé une étude représentative en ligne sur l’impact de l’Intelligence Artificielle sur les ressources humaines (RH). L’étude a été menée auprès de 750 chercheurs d’emploi et travailleurs en Belgique (et a analysé le futur rôle de l’intelligence artificielle et de la robotisation).

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