Les travailleurs ne refusent plus l’outplacement sous l’effet de la nouvelle législation.

Grâce à la modification de la législation, nous observons une réduction pour le moins drastique du nombre de travailleurs qui refusent l’offre d’outplacement qui leur est soumise en cas de licenciement. Alors qu’en 2015, ils étaient encore 75% des travailleurs concernés à refuser ce trajet, ils ne sont plus que 5% en 2016.

Les chiffres d’Acerta montrent que la législation d’outplacement a entraîné une forte diminution du nombre de récalcitrants. À la lumière de la réinsertion, il s’agit d’une évolution positive, car un coach d’outplacement permet d’éviter une lassitude vis-à-vis de la recherche d’emploi.

Rappel de la réglementation: « Depuis 2014, les travailleurs licenciés qui ont un préavis d’au moins 30 semaines ont droit à l’outplacement. En cas de rupture du contrat, le travailleur devra en grande partie financer lui-même le trajet d’outplacement, car l’employeur peut retenir 4 semaines d’indemnité de rupture à investir dans l’outplacement. Jusqu’au 31 décembre 2015, le travailleur pouvait refuser l’outplacement et avoir droit à la totalité de son indemnité de rupture. Depuis 2016, l’employeur peut systématiquement retenir quatre semaines d’indemnité de rupture, et ce, que le travailleur accepte ou non l’outplacement. »

La modification a permis de baisser le pourcentage de travailleurs qui refusent l’outplacement de 75 % en 2015 à seulement 5 % en 2016. Même lorsque le travailleur refuse l’outplacement, son indemnité de rupture est diminuée de quatre semaines.

Sortir de la solitude.

« La forte diminution des refus d’outplacement est une bonne chose tant pour les travailleurs que pour les employeurs. La recherche d’un nouvel emploi n’est pas un long fleuve tranquille. Bien au contraire! Les procédures de sélection durent en général plus longtemps qu’espéré et même les candidats valables doivent encaisser des refus. Le risque que l’on se lasse de la recherche d’emploi est donc bien réel. 

De cette façon, l’outplacement permettra d’éviter que l’enthousiasme ne retombe et que le travailleur ne souffre d’un “burn-out de la recherche d’emploi”. Aujourd’hui, nous constatons que les conseillers en outplacement utilisent de plus en plus des techniques similaires à celles employées dans le cas du coaching en situation de burn-out. Ainsi, le conseiller en outplacement cherchera ce qui donne de l’énergie au travailleur licencié et l’aidera à recharger ses batteries », poursuit Benoît Caufriez (Acerta).

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