Je me souviens, il y a quelques longs mois déjà, comment mon ami Jean-Paul Gailly avait réagi lorsque j’annonçais un tout prochain billet d’humeur qui dévoilerait enfin la valeur ajoutée des média sociaux pour les top executives et plus précisément encore pour les RH : “Enfin, on va savoir…” nous disait-il, ce qui voulait dire en fait : “Viens mon coco, on t’attend de pied ferme…”
Le moment est venu et c’est le digital forcément que j’ai choisi pour vous dévoiler la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, sans tourner autour du pot !
L’enjeu, c’est la vitesse.

Employer branding, personal branding, interactivité, etc… ne sont jamais aussi fondamentaux que la vitesse. Notre monde bouge vite et un de nos défauts majeurs reste notre faible capacité à anticiper (best case scenario) voire à réagir en temps réel. Coincée dans des modèles traditionnels et des usages d’un autre temps, la profession RH privilégie la tempérance ou la réflexion à la vitesse. Qui a dit cependant que l’un et l’autre n’étaient pas compatibles ?

Bien sûr, il y a des effets d’aubaine également dans l’usage des média sociaux… Appelons cela des bénéfices collatéraux. Il y a un modèle intéressant sur le plan des coûts (pour le moment… ça va pas durer, vous allez voir). Il y a aussi la disparition des frontières et limites géographiques (utile dans un monde global !) mais nous y croyons moins qu’à la vitesse.

Le tableau serait incomplet si je ne partageais pas une petite citation. C’est Aldous Huxley qui écrivait : “Speed, it seems to me, provides the one genuinely modern pleasure”. Et donc : à nous l’ivresse de la vitesse (remember… Top Gun…)

A très… vite !

Jean-Paul ERHARD